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Que veut dire un jardin du souvenir ?

Le domaine du funéraire est un lieu dynamique, sujet à une perpétuelle transformation. Certes, de temps à autre, quelques idées innovantes comme l’humusation font leur percée dans ce monde. Toutefois, nous remarquons que plusieurs traditions bien ancrées suscitent toujours un certain attrait. C’est le cas du jardin du souvenir, qui a également réussi à évoluer avec le temps. Bien qu’il ait une fois été un lieu d’accueil pour les démunis, le jardin du souvenir est maintenant une forme d’inhumation pleinement acceptée en Suisse. Et non, ce n’est pas simplement pour économiser sur les dépenses liées aux obsèques. Penchons-nous plus amplement sur ce qu’est précisément un jardin du souvenir dans le cadre de la rédaction de cet article.

Quelle est la raison de l’engouement pour les jardins du souvenir en Suisse ?

De nos jours, presque la moitié des cendres trouvent leur ultime demeure dans un jardin du souvenir. Autrefois conçu comme une alternative funéraire pour ceux qui ne pouvaient pas se permettre un enterrement traditionnel, ce mode d’inhumation est désormais plébiscité par tous, sans distinction économique, grâce notamment à son côté pratique : ce lieu de repos collectif est préservé par les employés du cimetière. En temps ordinaire, les familles ont la responsabilité d’orner et d’entretenir les tombes ou les columbariums en y déposant des fleurs ou des bougies, mais dans le jardin du souvenir, l’entretien est pris en compte en continu par une tierce partie. Ainsi, les proches sont déchargés de cette mission souvent douloureuse. Un autre bénéfice significatif de cette option de sépulture est la possibilité pour la famille d’avoir un lieu de recueillement unique pour plusieurs de ses membres. À l’occasion de la Toussaint par exemple, les familles et les amis peuvent se retrouver dans un lieu unique pour se souvenir de plusieurs êtres chers simultanément.

Quel est le coût d’une dispersion des cendres dans un espace mémorial verdoyant ?

S’il se trouve que le défunt avait été résident de la localité où se situe le cimetière d’assignation, les frais additionnels sont généralement inexistants. Pourtant, dans l’éventualité d’une absence de résidence préalable dans la dite commune, une prévision budgétaire tournant autour d’une centaine de CHF serait souhaitable. Pour des précisions plus exhaustives, accordez-vous le temps de prendre contact avec l’administration du cimetière désigné ou explorez les services des entreprises spécialisées dans les funérailles.

Découverte du concept d’un jardin du souvenir

Pénétrez dans l’univers d’un jardin du souvenir. Cette entité particulière, nichée en plein coeur d’un cimetière, se distingue en accueillant spécifiquement les cendres de ceux qui nous sont chers et qui ont franchi les portes de l’au-delà. C’est une enclave publique cinéraire, où, pour peu que l’on possède l’autorisation nécessaire, on peut disposer librement des cendres de ses défunts. Signalons que le phénomène du “jardin du souvenir” n’est pas exclusivement réservé aux bipèdes. Nos amis à quatre pattes peuvent tout aussi bien connaître cette ultime distinction. Ainsi, en terre helvétique, s’épanouissent des lieux semblables, dédiés au culte des animaux de compagnie. Ces espaces offrent à chaque maître l’opportunité d’égrener les cendres de son fidèle compagnon, et de lui rendre appareillement un hommage éternel.

Est-ce que chaque cimetière suisse est doté d’un jardin du souvenir ?

Même si a priori on pourrait le penser, l’ensemble des cimetières helvétiques n’est pas forcément pourvu d’un jardin du souvenir, bien qu’avec le nombre croissant de crémations (représentant 90% des funérailles), ces espaces se sont considérablement développés. Il est à noter par exemple que dans la ville de Lausanne, le cimetière de Bois-de-Vaux n’arbore pas ce genre de lieu. Par opposition, le cimetière de la Montoie, lui, en est équipé. Si vous avez exprimé le désir que vos cendres soient réparties dans un jardin du souvenir à votre départ, il serait judicieux de vous informer préalablement si le cimetière que vous avez choisi possède bien un territoire cinéraire collectif. Autrement dit, s’il propose cette prestations. En cas de réponse négative, vous avez toujours la possibilité de vous tourner vers les cimetières des municipalités limitrophes pour cette requête. Néanmoins, sachez qu’un coût supplémentaire peut être imposé dans le cas d’obsèques organisées dans une commune différente de celle où vous résidez.

Quels autres horizons se dessinent pour le repos ultime des cendres ?

Le repos éternel des cendres dans le jardin du souvenir n’est qu’une des nombreuses alternatives envisageables après une crémation. Jetons un coup d’œil aux autres options :

  • L’ensevelissement des urnes. Tout comme les cercueils, les urnes peuvent être placées dans une tombe. Généralement, il y a des zones spécifiquement réservées pour les tombes cinéraires en raison de leur taille plus compacte qui permet un agencement plus rationnel. En outre, l’enterrement d’une urne sur une parcelle privée est envisageable, à condition que vous en soyez le propriétaire ou que vous ayez obtenu les autorisations nécessaires.
  • La dispersion des cendres en pleine nature. L’acte de répandre les cendres dans la nature est une pratique très prisée en Suisse. Cependant, il est crucial de s’assurer que les cendres ne sont pas dispersées dans un cours d’eau ou sur un bien privé.
  • Le columbarium. Les urnes peuvent aussi trouver leur place au sein d’un columbarium. Ceci représente un édifice cinéraire collectif qui abrite plusieurs niches destinées aux urnes. Il peut également être envisagé d’opter pour une concession familiale capable d’accueillir plusieurs urnes. A savoir que tous les cimetières ne sont pas équipés d’un columbarium.
  • La conservation des cendres à domicile. Si vous le désirez, l’urne peut être gardée à la maison. La loi funéraire suisse est assez libérale à ce sujet.

Ainsi, il existe une multitude d’options disponibles pour le repos ultime des cendres après une crémation, permettant à chacun de choisir le lieu qui lui semble le plus approprié. Mirant avec intérêt vers les prochaines décennies, nous observerons sans doute l’incessante évolution du domaine funéraire. Sachant que les crémations tiennent une place prépondérante, il semble fort envisageable que le concept du jardin du souvenir conserve toute son attractivité auprès de nos concitoyens suisses. Donc, si l’idée de reposer éternellement sous les frondaisons apaisantes d’un jardin du souvenir vous séduit, il serait sage de vous mettre en quête d’informations dès que possible. Contactez le cimetière de votre choix afin de découvrir si, en son sein, existe cet espace de recueillement.
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