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Quels sont les éléments qui distinguent une assurance décès d’une assurance obsèques ?

N’allez pas croire que le gouvernement sera aux petits soins pour vos adieux terrestres. Si vous croyez qu’ils vont éponger la note des rites funéraires, vous risquez de tomber de haut ! Ah, la douloureuse épreuve des préparatifs des funérailles… c’est comme naviguer à vue dans une mer de chagrin. C’est pour cela que y penser en amont, c’est un peu comme tendre la main post mortem à ceux qui restent. Il existe bien entendu une pléiade de solutions pour amortir le choc financier de cette épreuve, seulement, dans la jungle des propositions du marché suisse, on se sent souvent plus perdu qu’un marmotton en pleine ville. Alors, à quoi sert donc cette fameuse assurance décès ? Est-ce qu’elle peut alléger le coût des obsèques aussi ? Et quid de la prévoyance funéraire ? Est-ce qu’une date de péremption est rattachée à cette dernière ? Et puis d’abord, quelle est la différence entre ces deux contrats ? Vous vous posez ces questions, hein ? Bonne nouvelle, on va éclairer votre lanterne aujourd’hui.

Comprendre l’importance d’une assurance décès

La fonction première d’une assurance décès est de sécuriser financièrement les proches survivants grâce à l’octroi d’un capital-décès. Dans le contexte d’un pilier 3A (3e pilier lié), la loi détermine l’ordre des bénéficiaires (conjoint, enfants, etc.). Cependant, si la personne assurée opte pour un pilier 3B (3e pilier libre), elle jouit d’une liberté totale pour désigner le ou les bénéficiaires de son choix. L’adhésion à une assurance décès peut être formalisée de deux manières :

  • sous le régime du « risque pur ». Dans cette configuration, la fin du contrat n’engendre aucun versement.
  • dans le cadre d’une « assurance vie mixte », dans ce cas, à l’échéance de la garantie, un capital est versé si l’assuré est toujours en vie.

A savoir : Un 3e pilier A souscrit auprès d’une banque ne comprend pas, par défaut, d’assurance décès.

L’âge terme, une particularité de l’assurance décès

Il convient de noter que la majorité des assurances décès « arrivent à expiration » à l’âge de la retraite, puisque le capital est débloqué à ce moment et rétribué directement à la personne assurée. Pour d’autres formules d’assurance, l’âge terme se situe habituellement entre 75 et 80 ans, tout en sachant que le montant des primes est révisé à la hausse au fur et à mesure que les années défilent. De plus, si le décès se produit après l’expiration du contrat, les proches du défunt ne bénéficient pas du capital-décès. A noter que l’espérance de vie moyenne en Suisse dépasse largement l’âge de 80 ans.

L’utilisation des fonds versés, un point à éclaircir

Il est crucial de saisir que le capital versé dans le cadre d’un contrat d’assurance en cas de décès ne sert pas forcément à couvrir les dépenses funéraires. Le bénéficiaire est totalement libre d’employer la somme perçue selon son gré. Cette forme d’assurance ne donne pas non plus la faculté d’exprimer des volontés funéraires, laissant ainsi aux proches la charge de prendre les décisions concernant la tenue des obsèques. En définitive, une assurance décès ne joue pas le rôle d’une « assurance obsèques » et fournit uniquement une protection financière à la famille via un versement d’un capital suite au décès du souscripteur mais en tenant compte que ce décès survienne avant le terme du contrat.

Exploration de la fonction et la pertinence d’une prévoyance funéraire

Contrairement à une assurance décès pure, la prévoyance funéraire s’impose comme un contrat dédié aux prestations. Ainsi, l’adhérent n’effectue pas de versement de prime ou cotisation, mais s’acquitte uniquement du coût lié à la mise en place de ses funérailles, selon ses directives précises. La particularité de la prévoyance funéraire réside dans son objectif exclusif : mettre en place et financer ses funérailles de son vivant. Le souscripteur choisit les services qu’il souhaite et s’acquitte en avance des frais associés. Cette somme sera utilisée, en temps voulu, pour régler les entreprises de pompes funèbres et les diverses taxes liées aux obsèques.

Un engagement où les ressources sont exclusivement dédiées aux obsèques

Parce que les montants versés par le souscripteur sont destinés à couvrir les services funéraires et sont directement reversés à l’entreprise de pompes funèbres responsable des funérailles, ils ne peuvent être utilisés à d’autres fins par les membres de la famille. Cependant, il est primordial, pour vous comme pour vos proches, d’opter pour un contrat garantissant une sécurité des fonds en cas de défaillance de l’entreprise, à l’image de ce que propose Everlife.ch.

Aucune restriction d’âge pour la préparation de ses propres funérailles

En outre, un contrat de prévoyance funéraire peut être souscrit à n’importe quel moment : dès avant la retraite, à l’instar de la majorité des Suisses qui décident en moyenne à 54 ans, ou même bien plus tard. Cette solution est intrinsèquement temporelle, les frais associés aux obsèques étant pris en charge, quels que soient l’âge et le moment du décès.

Contributions d’une prévoyance funéraire pour les proches des défunts

Si le succès de la prévoyance funéraire augmente continuellement en Suisse romande, c’est partiellement grâce à la sérénité qu’elle offre aux proches du défunt :

  • la couverture financière des obsèques (crémation/inhumation, fournitures funéraires, entre autres),
  • le règlement préalable des taxes funéraires (taxe de crémation ou d’inhumation, location d’une concession),
  • la coordination des obsèques (transfert du corps, mise en place de la cérémonie funéraire, sélection du site de sépulture…)

Au passage de l’âme au trépas, la famille évite toute démarche vers une entreprise de pompes funèbres et se trouve libérée des coûts inhérents à l’organisation de funérailles, car la prévoyance funéraire se charge intégralement du financement et de la coordination des funérailles.

Protection familiale : assurance décès ou prévoyance funéraire, quelle option privilégier ?

Voyons les choses telles qu’elles sont : une assurance décès et une prévoyance funéraire ne sont guère antinomiques mais plutôt des instruments complémentaires qui servent à asseoir un appui matériel pour veiller sur ceux qui meublent votre coeur et votre vie. Il convient néanmoins de noter que l’assurance décès n’a pas essentiellement été conçue pour prendre en charge vos longs crépuscules. Même si dans certains cas elle offre cette couverture, elle n’ira pas sans des primes significatives. Sa principale mission reste de constituer une garantie provisoire à votre famille, essentiellement pendant votre période d’activité professionnelle. Elle servira, entre autres, à financer les études de vos enfants ou à honorer des mensualités hypothécaires. Quant à lui, un contrat de prévoyance funéraire, quels que soient les circonstances et l’âge de votre trépas, va non seulement prendre en charge les dépenses funéraires, mais aussi sécuriser l’intégralité de l’organisation qui, souvent, plonge vos proches dans un tourbillon de péripéties et de tracas au moment où ils sont confrontés à la douleur de votre perte. Il s’agit là du seul contrat du marché qui s’avère apporter la tranquillité d’esprit à vos proches, répondant ainsi à l’ensemble de leurs besoins.

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